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Question 1 : Les liteaux servant à
l'accrochage des ergots de tuiles, ils sont cloués sur les chevrons qui à
leurs tours sont cloués sur les pannes et enfin sur les arbalétriers. Le contre
lattage n'est pas nécessaire.
Le film d'étanchéité doit être installé entre les liteaux et les chevrons.
Question 2 : Pour renforcer les pannes affaiblies :
- Vous pouvez en effet utiliser des colliers (plats à faire plier et percer
par un serrurier à vos dimensions) serrés par boulonnage. Interposez éventuellement
une platine d'acier de part et d'autre de la panne avant fermeture des colliers.
Cette technique évite de percer la pièce de bois ;
- Si vous voulez doubler la panne, l'assemblage se fait par boulonnage et
non clouage. Il est inutile d'aller jusqu'aux appuis en ce qui concerne la
panne jumelle. La pièce incriminée est normalement suffisamment dimensionnée
au droit des assemblages. Sauf si les pannes sont abîmées à cet endroit ;
- Vous pouvez également placer un fer plat de chaque côté de la pièce de bois
(boulonnage en quinconce).
BR
Cela dépend des études que vous souhaitez
faire ! De mon côté je peux vous indiquer les écoles françaises d’architecture.
Voici le lien où vous trouverez leurs sites internet : Ecoles
BR
Personnellement dans le cas d'études de ce
type, je fais appel à un BET charpente métallique ! C'est un métier à part
entière…
Pour faciliter la réponse vous aurez à fournir des informations supplémentaires
: Type d'appuis (encastrés, articulés etc.), leur configuration et nature,
charges devant être supportées (statiques et dynamiques), profil de la rivière,
hauteur du passage sous la passerelle etc. Donc, permettez moi de vous conseiller
la consultation d'un BET ou charpentier métal. Il vous fournira une note de
calcul avec définition exacte des profilés à utiliser, mise en œuvre etc.
Ce professionnel vous apportera de plus sa garantie.
De mon côté, je ne peux que vous transmettre les informations suivantes en
fonction des types de profilés :
D'après mes tables de résistance : minimum HEA 330 (tableau ci-dessous).
Maximum HEA 990 pour 127.2 t !
Charges de sécurité en tonnes des poutrelles HEA travaillant à la flexion | |||||
Profil N° |
H mm |
L mm |
Poids kg/m |
Effort
tranchant Max. supporté t |
Portée 10 m |
34 | 330 | 300 | 105 | 32.57 | 20.5 t supportée dans le cas de charge uniformément répartie |
Minimum HEB 300 (tableau ci-dessous). Maximum HEB 1000 pour 161.9 t !
Charges de sécurité en tonnes des poutrelles HEB travaillant à la flexion | |||||
Profil N° |
H mm |
L mm |
Poids kg/m |
Effort
tranchant Max. supporté t |
Portée 10 m |
30 | 300 | 300 | 117 | 34.29 | 20.3 t supportée dans le cas de charge uniformément répartie |
Mais attention, complément d’informations dans votre
note de calcul !!!
Vous ne pouvez pas vous contenter de mes données pour votre projet. Il est
nécessaire de :
- Vérifier si c’est une charge uniformément répartie ou concentrée (poids
dans le cas de neige + à la fonte les répartitions ne sont plus uniformes)
;
- Déterminer le type et le nombre d’appuis (appuis libres, encastrement etc.)
;
- D’ajouter le poids propre des poutrelles ;
- De prendre en considération les efforts du vent (ils peuvent se multiplier
par 10 en compression et traction).
BR
Non seulement vous ne devez pas toucher à
la clôture du voisin sans son autorisation écrite, mais de plus, une clôture
n'est pas faite pour retenir des terres ou des remblais.
Techniquement, une clôture n'est pas calculée et fabriquée pour supporter
les poussées du terrain. Bien entendu les efforts de la terre sont proportionnels
à l'épaisseur du remblai.
Pour information, afin de prendre conscience des efforts que la pauvre clôture
doit supporter : une tonne de terre après avoir été imbibée des eaux de pluies
équivaut à quatre tonnes de poussées !!
Le constructeur aurait dû réaliser un ouvrage de retenue ou de soutènement
dans les règles de l'art en limite de propriété, de votre côté, pour retenir
la mise à niveau du terrain.
Vérifiez les garanties apportées par ce professionnel dans vos contrats. A
priori il y a faute et dégâts causés aux tiers…
BR
Pour éviter de reproduire un excellent travail
déjà sur le web, je vous invite à consulter le lien suivant :
Toutpourlebeton.com
Vous y serez renseigné largement sur le matériel, la préparation, le bétonnage,
les domaines d’application, les caractéristiques et avantages.
Un descriptif avec caractéristiques, consommation, conditionnement et application
est également à votre disposition sur cette page. Celle-ci est bien illustrée.
BR
Les cloisons séparatives d'appartements peuvent
être réalisées en complexes légers autres que béton parpaings etc. Ces cloisons
ne participent pas à solidité du bâtiment mais elles sont soumises aux normes
acoustiques et incendie.
Elles peuvent être du type PLACOSTYL, constituées de deux fois deux plaques
de plâtre montées sur deux ossatures métalliques indépendantes et séparées
d'un panneau de laine de verre. L'indice d'affaiblissement acoustique > 60
dBA. Elles sont mises en oeuvre avant la pose des plafonds isolants (s’il
y a lieu) en contact avec le plancher supérieur de façon à ne pas créer de
ponts phoniques. Le degré coupe feu est fonction de la catégorie de votre
immeuble.
BR
Le mieux à même de vous renseigner à ce sujet
est un charpentier métal… Autrement peut être à l’adresse suivante :
L’OTUA, (Office Technique pour l'Utilisation de l'Acier) sur la page « Documentation
technique »
Pour ma part, voici l’information que je peux vous donner :
L’articulation
Elle désigne une liaison non rigide entre au moins deux éléments. Seules les
rotations autour de l’axe de l’articulation (plan) ou autour de son centre
(espace) sont autorisées ; les translations relatives entre les éléments sont
supprimées. Le mouvement permis peut être faible ; il s’agit alors d’articulation
fictive. Dans le cas de rotations importantes, on parle d’articulation vraie.
Lors des calculs, on considère qu’une articulation ne transmet pas de moment.
C’est le type d’assemblage utilisé de préférence pour les constructions courantes
de bâtiments d’habitation.
Plusieurs techniques existent pour réaliser une articulation.
L’exemple suivant comporte une plaque d’extrémité et une plaque d’assise.
Cette dernière ne doit pas s’opposer aux déformations dues à l’articulation.
Exemple de pied de poteau articulé platine d'extrémité et plaque d'assise
:
1 - Poteau HEA
2 - Plancher
3 - Platine d'extrémité
4 - Tige d'ancrage
5 - Plaque d'assise
L’encastrement
Il s’agit d’une liaison rigide qui fixe complètement les éléments entre eux.
Aucune translation, aucune rotation relative ne peut se produire ; l’angle
formé est conservé même sous la charge. Ce type de liaison transmet les moments.
Les tiges filetées sont mises en place au moment du coulage du béton.
Le poteau est mis en place avec sa plaque d’assise équipée de quatre percements
tous placés à l’extérieur de l’emprise du poteau.
La plaque doit être d’épaisseur suffisante. Une variante consiste à placer
des raidisseurs mais la première solution est globalement plus économique
: plus de matière, moins de travail en atelier.
Exemple de pied de poteau encastré :
1 - Poteau HEA
2 - Plancher
3 - Platine d'extrémité
4 - Tige d'ancrage fileté scellé dans le béton
5 - Cale
6 - Il est possible d'aménager une cavité pour le coulage du béton
BR
Je suppose que vous avez la preuve que le
propriétaire précèdent n’a effectivement pas déposé de permis pour les travaux
dont vous parlez… Cette information, si ce n’est le prédécesseur qui vous
l’a donnée, c’est la mairie… Alors prenez le temps de consulter le service
de l’urbanisme à ce sujet pour connaître le moyen de déposer (s’il y a lieu)
à posteriori la demande d’autorisation (voir les délais de prescription).
Appelez également l’Architecte des Bâtiments de France chargé des dossiers
de votre commune pour le consulter.
Au sujet des risques pour vous, cela est variable d’une région à l’autre !
Certaines communes peuvent appliquer strictement le Code de l’Urbanisme (remise
en état, amende), d’autre peuvent simplement, ainsi que vous le dites, vous
demander simplement de déposer un permis à posteriori...
Le maître d’ouvrage peut demander un permis de régularisation
lorsque les travaux de construction ont été effectués sans autorisation ou
en méconnaissance des règles et conditions prescrites par le permis. La délivrance
d’un permis de régularisation ne sera possible que si les travaux sont conformes
aux règles d’urbanisme en vigueur à la date de la décision d’octroi du permis
de régularisation (et non à la date à laquelle les travaux ont été effectués).
A tous fins utiles, prenez des photos (avec preuve de date). Le plus efficace
étant de faire constater par un huissier de justice.
BR
Vous avez d'autres questions ? Consultez la FAQ et la rubrique Questions-Réponses de l'Agence nationale pour l'information sur le logement (ANIL). Vous pouvez aussi me retourner le formulaire complété.
Source : Service-Public le portail de l'administration française.